Un projet PSF valorisé à la Biennale Photo Climat à Paris

À l’occasion des 10 ans de la Fondation AFNIC pour la solidarité numérique, Pompiers Sans Frontières est mis à l’honneur au sein de la biennale Photo Climat à Paris, à travers une toile réalisée par l’artiste Bertrand de Miollis. Cette œuvre illustre un projet innovant porté par l’ONG : l’utilisation de la réalité virtuelle pour préparer les jeunes aux risques environnementaux et aux bons réflexes en cas de catastrophe, en montrant un numérique au service du lien, de la dignité et de l’émancipation.​

Quand la technologie devient une énergie humaine

Isabel Toutaud, déléguée générale de la Fondation AFNIC pour la solidarité numérique, exprime avec clarté la vision portée par la fondation : « Nous voulions donner à voir le numérique autrement : non pas comme une technologie, mais comme une énergie humaine, faite d’inclusion, de solidarité et de beauté ». Cette citation reflète pleinement l’engagement de la Fondation à promouvoir un numérique solidaire, humain et porteur de valeurs sociales fortes, loin d’une simple approche technologique.

PSF, fiers d’incarner un numérique humain

Pompiers Sans Frontières est fier de représenter ce message fort : « Grâce à la réalité virtuelle, Pompiers Sans Frontières sensibilise les jeunes aux risques environnementaux et aux bons réflexes en cas de catastrophe. » En participant à cette exposition aux côtés de quatre autres initiatives solidaires, PSF contribue à montrer un visage profondément humain du numérique, centré sur la protection, la prévention et la résilience des populations les plus vulnérables.​

Objectif : renforcer la résilience des jeunes

L’objectif du projet est d’augmenter la capacité de résilience face aux risques environnementaux de jeunes en forte vulnérabilité sociale, en intégrant des outils innovants dans les modules de formation à la sécurité civile. Les ateliers en réalité virtuelle permettent aux élèves de mieux ressentir et appréhender les effets de peur et de panique lors d’un accident ou d’une catastrophe, en les plaçant dans des situations immersives mais totalement sécurisées.

L’ambition de PSF est de ne plus attendre qu’une catastrophe survienne pour intervenir, mais d’agir en amont, au plus près du quotidien des jeunes. La réalité virtuelle devient ainsi un véritable laboratoire d’entraînement, où chacun peut tester ses réactions, apprendre les bons réflexes et développer sa confiance face aux situations de crise.

Intérêts pédagogiques et sociaux du projet

Ce programme vise d’abord à sensibiliser les jeunes à l’urgence climatique et aux risques environnementaux, en les invitant à explorer leurs émotions et à comprendre comment celles-ci influencent leurs décisions en situation d’urgence. En confrontant leurs ressentis dans un cadre pédagogique, les élèves prennent conscience de leur rôle d’acteurs de la prévention et de la protection de leur environnement.

Le projet contribue également à réduire la fracture numérique et technologique chez les jeunes des quartiers prioritaires en leur donnant accès à des outils immersifs de pointe, tout en affirmant une démarche de sobriété numérique dans les activités de l’ONG. PSF veille ainsi à utiliser les technologies de manière responsable, au service de l’éducation, de la sécurité civile et de la cohésion sociale.

Bénéficiaires sur le territoire

Les bénéficiaires directs du projet sont 650 élèves de classes de 4e scolarisés dans des collèges en Réseau d’Éducation Prioritaire implantés en quartiers prioritaires. Ces jeunes participent à des séances structurées mêlant apports théoriques, mises en situation en VR et débriefings collectifs pour ancrer les apprentissages.

Les retombées sont plus larges, avec environ 4 000 élèves de collèges et l’ensemble de la population des quartiers prioritaires du territoire des Bouches-du-Rhône concernés de manière indirecte, à travers la diffusion des messages de prévention, le partage d’expérience entre pairs et l’implication des équipes éducatives et associatives.

Les atouts uniques de la réalité virtuelle

Selon plusieurs études, la réalité virtuelle offre des avantages significatifs en termes d’apprentissage, en particulier pour la formation à des situations complexes ou anxiogènes. Les apprenants se montrent plus confiants lorsqu’ils doivent mettre en œuvre les gestes appris, car ils ont pu s’entraîner à des scénarios difficiles dans un environnement sûr, sans mettre leur intégrité physique en danger.

Les recherches indiquent également que les personnes en formation VR sont nettement plus concentrées que celles formées en ligne ou en présentiel classique, et qu’elles se sentent plus connectées émotionnellement aux situations vécues, ce qui renforce la mémorisation et la compréhension des messages. En mobilisant ces atouts pédagogiques, PSF transforme la réalité virtuelle en un véritable accélérateur d’apprentissage pour la sécurité civile.

Une innovation au cœur de la mission de PSF

Ce projet VR s’inscrit dans la dynamique d’innovation de Pompiers Sans Frontières, déjà engagée de longue date dans la prévention des risques et la formation à la sécurité civile en France et à l’international. Comme dans ses autres actions, l’ONG allie expertise opérationnelle, pédagogie et engagement citoyen pour renforcer les capacités locales de réponse face aux crises.​

En travaillant main dans la main avec la Fondation AFNIC et les acteurs du territoire, PSF démontre que l’innovation technologique, lorsqu’elle est guidée par l’intérêt général, peut devenir un formidable levier de protection, de solidarité et d’émancipation pour les jeunes générations.

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